La première édition de la Paris Perfume Week accueille la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) et lui donne la parole lors d’une conférence intitulée « L’avenir du parfum dans l’air du temps ». L’occasion pour Emmanuel Guichard, son délégué général, de rappeler ses missions et son rôle auprès des PME du secteur du parfum.
Quelles sont les missions de la FEBEA ?
La FEBEA rassemble environ 350 entreprises de fabrication de soin, hygiène, maquillage, parfums, qu’elles soient TPE, PME, ETI ou grands groupes. Nous proposons des services utiles à la croissance des entreprises, en France et à l’export sur l’ensemble des questions économiques, environnementales, juridiques, réglementaires, scientifiques, sociales, techniques… En outre, en tant que porte-parole du secteur cosmétique, la FEBEA valorise les performances, les innovations et les engagements de l’industrie auprès de l’ensemble de ses parties prenantes : médias, pouvoirs publics, ONG, consommateurs… Nous organisons aussi des groupes de travail avec les experts des entreprises adhérentes pour définir les positions du secteur, diffuser les bonnes pratiques et accompagner les équipes dans leurs démarches de qualité et de responsabilité.
Quel accompagnement proposez-vous pour les PME et TPME dans le secteur du parfum ?
La FEBEA propose à ses adhérents plusieurs accompagnements, notamment un suivi précis et fiable de la réglementation, des conseils juridiques, la mutualisation de certains coûts, ou encore une aide au développement à l’international,. La fédération prône aussi la défense d’une cosmétique durable en proposant aux entreprises des outils, des partages d’expériences et de best practices.
Quel est l’objet de la conférence que vous allez mener à la Paris Perfume Week ?
Après une brève présentation de la FEBEA et de l’importance du parfum pour l’industrie cosmétique, notre intervenant, Erwan Poivet, conseiller scientifique, reviendra sur les principales évolutions réglementaires européennes en cours et à venir qui impactent directement l’industrie du parfum, à savoir le nouveau règlement sur la classification automatique des substances naturelles et l’étiquetage obligatoire des substances allergènes.